24-03-2022 Les pérégrinations de Nestor
| Nestor continue son pèlerinage en terre caussenarde. Il va, il vient. Il est passé par ici et repassera par là. |
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| La première remise que nous avons visitée cette semaine est digne d’un dortoir trois étoiles. D’ailleurs, Nestor y est revenu à deux reprises. L’hôtel, est situé sur une pente en exposition sud, et se compose d’un massif de genêts, de genévriers et de prunelliers, piqueté de quelques chênes et autres frênes qui ont réussi le tour de force de s’extirper de cet entrelacs de végétaux. Cette remise s’étend sur plusieurs centaines de m². Elle est très fréquentée, et nul doute que Nestor n’y vient pas seul. Sous ce toit d’enchevêtrement végétal, la terre est à nue, retournée par endroits et on note plusieurs entrées ou sorties. |
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| La remise numéro 2 est nettement plus modeste. C’est un roncier qui forme des taches plus ou moins coalescentes sur une petite parcelle en pente et en manque de pression pastorale. |
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| Moins d’une vingtaine de mètres plus loin, toujours sur la même courbe de niveau, on retrouve notre troisième remise. Là, à la faveur de la chute d’un arbre les ronces ont trouvé un tuteur parfait pour s’élever et former un abri fort acceptable pour notre suidé. |
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| La 4ième remise est en quelque sorte une création humaine, des branchages abandonnés dans un talus ont protégé ronces et chèvrefeuille qui ont on colonisé les lieux et forment désormais un auvent de pied de talus fort acceptable. |
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Nous avons ensuite cherché à comprendre la, ou les raisons qui ont poussé Nestor à partir plein Est en direction du secteur des Graves. En effet, Nestor a traversé une chênaie où alternent des taillis d’âge différents. La nourriture serait notre première hypothèse pour justifier ce départ. Toutefois, compte tenu du « rajeunissement » des arbres par la coupe, la plupart ne sont pas des gros producteurs de glands. Le dernier point GPS avant de rebrousser chemin nous a indiqué une nouvelle bauge. Peut-être que les glands étaient un prétexte à un bain de boue…ou l’inverse… Notre deuxième grand départ a vu notre sanglier rejoindre le secteur de Cantalac avant une nouvelle fois, de rebrousser chemin. Là, nous avons pu constater que Nestor est venu visiter trois gros chênes. Espérait-il y trouver des glands ? Nous pensons que oui. Le sol a été fouillé. Attention, point de terre retournée ici. Non, le travail a été fait en douceur preuve que la recherche ne se faisait pas en profondeur. Même s’il subsiste bien évidement toujours des incertitudes quant aux raisons qui ont poussé Nestor à faire ces raids, il nous paraît évident que notre sanglier à une image mentale parfaite de son territoire. |
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De là Nestor est reparti vers la 5ème remise du côté de Zenières dans le secteur des Costes. Une haie large et dense a accueilli notre sanglier avant qu’il ne retourne vers la remise numéro 1. On retiendra que le 19 mars Nestor était en jambes. Il a parcouru de remise à remise un peu plus de 9 km. En revanche, le 17 mars il devait avoir les jambes lourdes, car il n’a parcouru que 2.8 km. En moyenne il se déplace de 5.3 km par jour. Pour vous donner plus de chiffres, Nestor passe énormément de temps dans ses remises. L’heure du coucher a eu lieu, tenez-vous bien entre 0 h 00 et 2 h 00 du matin et dure jusqu’à 17 h 30 – 18 h 00. Une fois encore, certainement très occupé par quelques activités il s’est remisé à 4 h 30 pour en partir vers 18 h 00 … et c’est comme cela quasiment tous les jours. |
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