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11-11-2022 Histoire vraie…incroyable, mais vraie

Histoire vraie…incroyable, mais vraie

La chasse, c’est ceux qui la connaissent le moins qui en parlent le plus

Tous les ans notre arrêté d’ouverture est attaqué par des naturalistes autoproclamés. Et tous les ans nous recevons des doléances qui sont de véritables pépites qui valent leur pesant d’or. Nous vous livrons là quelques-unes des attaques portées à notre arrêté d’ouverture par les citadins bobo. Ils osent tout. C’est d’ailleurs à cela qu’on les reconnaît. On commence avec le chevreuil…

« Les chasseurs tuent des brocards alors qu’ils sont en pleine gestation »

Ça commence fort ! Alors voilà, le brocard est le mâle de l’espèce chevreuil. On sait bien qu’aujourd’hui les « iel » ni féminin, ni masculin sont de plus en plus nombreux(ses) mais du côté des ongulés on en est pas encore là et les cas de père porteur ne sont pas légion. Aussi, on pense sans grand risque de se tromper, qu’un mâle chevreuil ne peut en aucun cas être en pleine gestation au mois de juin lors de l’ouverture du tir d’été. Par ailleurs, il est très difficile de confondre un mâle avec une femelle en juin… Celui qui porte des bois, c’est le mâle.

« Les chasseurs créent des orphelins de père en tuant des brocards »

Décidément, on progresse. Comme chez beaucoup de mammifères la cellule familiale chez l’espèce chevreuil se compose de la mère et de son ou de ses petits. Le mâle faisant uniquement office de géniteur, il ne reste pas aux côtés de la femelle lorsque celle-ci est gravide et ne participe aucunement à l’élevage et à l’éducation des jeunes. Les chevreuils ne sont pas chassés au moment des mises-bas et lorsqu’ils sont chassés les jeunes ne sont plus dépendants de leurs mères.

« Le chevreuil ne supportera pas les niveaux de prélèvements attendus par les chasseurs ! »

Un grand classique. Alors voilà, le chevreuil est présent dans l’Aveyron depuis les années 60. On considère que la colonisation de l’espèce a été spontanée par migration à partir des départements voisins. Cependant, cette population a été consolidée par des lâchers réalisés par l’ONF et la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Aveyron. Ainsi, de 1978 à 1983, l’ONF a lâché 23 chevreuils dans le sud du département (9 à Saint-Félix de Sorgues, 6 à Montpaon et 8 à Canalettes) et 20 dans le nord (20 à Brameloup). Ces animaux provenaient du centre d’essai de Mimizan, dans les Landes. En 1978, la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Aveyron a également procédé à des lâchers. Ainsi, 22 chevreuils ont été introduits dans le sud du département. Dans le détail, 14 chevreuils ont été lâchés dans réserve de chasse de Brusque et 8 dans celle de Peux et Couffouleux. Ces animaux provenaient quant à eux de la réserve de Chizé dans les Deux-Sèvres. Aujourd’hui, le chevreuil est présent partout dans le département et ses effectifs sont constamment en hausse. On en prélève près de 10 000 par an et plus de 500 associations de chasse font des demandes d’attribution.

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